Les projets du débutant

Vous aussi vous voulez devenir un débutant ? Vous tromper ? Maudire le jour où vous avez pris la mauvaise décision parce que vous ne saviez pas comment faire ? Comment faire ? C'est facile. Suivez mes projets. Je suis débutant professionnel depuis bientôt toute ma vie ! J'en ai donc des choses à apprendre et à vous apprendre. (ne) Suivez (pas) mes conseils et vous serez bientôt un grand débutant, comme 99,9999...% de la population. J'ai confiance en vous.

Sablage 1 - De longues heures de plaisir


Comme on l’a vu dans l’épisode précédent, le collage a été un peu moins bien réussi que je l’espérais. La déception est un sentiment assez fréquent dans ce projet. Mais reprenant courage (divulgâchage : pas pour longtemps), je me suis dis qu’un petit coup de sablage, et on n’y verrait que du feu. Et en effet, on n’y a vu que du feu. Dans les mains, dans le dos, dans les jambes, que du feu. Après des heures de sablage (une heure par côté de planche, 5 planches, deux côtés par planche, 10 h…), j’avais les bras et les épaules en compote.

Tout est en place pour le sablage

Tout est en place pour le sablage

Sablage grossier au grain 60... pour aller plus vite (ha, ha !)

Sablage grossier au grain 60… pour aller plus vite (ha, ha !)

La technique utilisée était la suivante : on trace des lignes ondulées sur la planche, puis on sable uniformément (bien important) jusqu’à ce qu’on ne voit plus les lignes dessinées. Bon, en théorie, ça fonctionne bien. J’ai commencé au grain 60, en me disant que ça serait suffisant. Et non ! Trop long. Même au grain 40, c’était toujours trop long. J’ai même eu de l’aide pour sabler deux fois plus vite. Mais diviser par deux une infinité d’heures, ça fait toujours une infinité d’heures. C’est tellement long (et rébarbatif) qu’à la fin, on passe seulement aux endroits où il reste des traits, le résultat étant qu’il n’y a plus de décalage entre les morceaux collés mais par contre, la planche n’est pas super plate… On verra le résultat et les conséquences lors du montage. En plus, pour couronner le tout, après sablage, mes planches faisaient un moins que 20 mm d’épaisseur, ce qui risquait de fausser mes mesures lors de l’installation dans l’escalier. Mais on verra plus tard que ce n’est pas vraiment très grave.

Des sinusoïdes

Des sinusoïdes

Je ne détaillerai pas beaucoup plus cette étape pour deux raisons. La première c’est qu’étant donné la longueur et la frustration, je n’ai pas pris beaucoup de photos. La seconde, c’est que je n’ai pas appris grand-chose à cette étape, à part le fait que je n’ai sûrement pas utilisé la meilleure méthode pour rendre mes planches bien lisses et droites… Il faudra donc que j’utilise d’autres techniques lors des prochains collages pour avoir un résultat un peu meilleur.

Une autre sableuse utilisée (pas beaucoup plus rapide, mais beaucoup plus physique)

Une autre sableuse utilisée (pas beaucoup plus rapide, mais beaucoup plus physique)

Bon, tout n’est pas désespéré pour autant. Dans mes différents essais de sablage, j’ai quand même appris à me servir d’une sableuse à ruban qu’il faut passer en diagonal des grains de la planche pour ne pas faire (trop) de traces. En fait, je pense que c’est plutôt cette sableuse qui m’a donné des maux d’épaules et de dos.

Une fois les planches sablées et droites (hum !), il faut normalement les couper puis les assembler. Oui… mais non. Encore faut-il savoir comment faire. C’est ce que nous découvrirons au prochain épisode, dans lequel je vous parlerai des essais de montage.